Après le onboarding, le offboarding : le Digital Learning au service de l’expérience collaborateur

Dans leur démarche d’amélioration de l’expérience collaborateur, nombreuses sont les entreprises à soigner l’onboarding des nouveaux salariés, en s’appuyant notamment sur les possibilités offertes par le e-Learning. En revanche, rares sont celles à s’intéresser au offboarding, étape pourtant essentielle du parcours collaborateur. Explications.

Ces dernières années, la notion d’expérience collaborateur s’est imposée au cœur des préoccupations des équipes RH. Et si les entreprises veillent à soigner le parcours des salariés, tout au long de leur carrière, c’est que celui-ci peut facilement dépasser les frontières de l’entreprise.

La notions d'experience collaborateur est une grande préoccupation pour les services RH

Expérience collaborateur : des répercussions au-delà de l’entreprise

C’est ce que pense Hervé Henry, consultant chez Adhemis, société de conseil, formation et coaching, qui accompagne les transformations de l’entreprise. « Avec les réseaux sociaux en particulier, toute initiative RH, positive ou négative, est rapidement partagée et commentée. Soigner l’expérience collaborateur, c’est aussi valoriser l’image de l’entreprise, sa marque employeur. Un enjeu clé, dans la « guerre des talents » que se livrent certaines entreprises.»

L’offboarding, dernière étape essentielle de l’expérience collaborateur

L’expérience collaborateur recouvre toutes les étapes de la vie du salarié dans l’entreprise. Jusqu’à son départ. Pourtant, le processus qui entoure la sortie du collaborateur – le offboarding – fait l’objet de beaucoup moins d’attentions que le onboarding.

Une erreur, selon Hervé Henry : « L’entreprise se doit d’accompagner un collaborateur sur le départ. Notamment en cas de restructuration ou d’évolution de poste, pour lequel le salarié n’aurait pas les compétences ou l’envie d’évoluer. Cela relève de son rôle social, voire de sa responsabilité directe. Par exemple quand le départ résulte d’un échec de l’entreprise, qui n’a pas su faire évoluer le salarié. »

Le Digital Learning au service de l’offboarding

Réduction empreinte carbone et e-learning

En proposant des modules d’évaluation des compétences acquises, voire de détection des possibilités de reconversion, le Digital Learning peut faciliter l’accompagnement du salarié vers un autre poste. Ou dans l’analyse de ses capacités et objectifs. Une étape clé avant le départ, mais parfois difficile à vivre. Des programmes d’e-Learning personnalisables, voire ludiques, peuvent simplifier cela.

Bien sûr, l’offboarding a un coût pour l’entreprise. « Mais il doit – et va – se généraliser, car il constitue aujourd’hui un fort critère de différenciation et participe lui aussi à l’image de l’entreprise. Et ce, dès la phase de recrutement. Plus encore s’il s’appuie sur le Digital Learning car, aujourd’hui, les jeunes talents donnent la priorité aux entreprises utilisant des outils digitaux », selon Hervé Henry.

Onboarding : le e-Learning séduit toujours plus

Si le offboarding commence à faire parler de lui, le onboarding reste privilégié par les entreprises, car jugé essentiel pour améliorer l’intégration et la fidélisation des collaborateurs. Et, in fine, réduire les conséquences opérationnelles et financières d’un turn over trop important.

Des enjeux sur lesquels le Digital Learning a fait ses preuves, qu’il s’agisse « classiquement » de former un nouveau collaborateur à son poste, ou, plus largement, de :     

             – Présenter au mieux l’entreprise et ses valeurs.

             – Encourager, chez les nouveaux collaborateurs, le développement d’un sentiment d’appartenance.

             – Assurer le partage de mêmes messages et une intégration homogène auprès d’équipes géographiquement éloignées.

« En matière de onboarding, le Digital Learning vient compléter et enrichir les dispositifs traditionnels d’accueil et d’intégration. Pas les remplacer », prévient Hervé Henry. Concrètement, il n’est pas question de supprimer des journées d’accueil, par exemple, qui favorisent les échanges et les rencontres, ou de laisser un nouveau collaborateur s’acculturer seul, devant un écran, à sa nouvelle organisation.

« Mais utilisé de façon cohérente au sein du parcours dans son ensemble, le Digital Learning reste idéal pour diffuser et incarner certaines spécificités de l’entreprise… tout particulièrement auprès des jeunes générations, pour qui les outils numériques sont une exigence ! »

Digital Learning : les questions à se poser avant de se lancer