e-Learning : les questions à se poser avant de se lancer

Le marché du e-Learning, évalué à 200 millions d’euros en 2017, progresse de 15% par an. Un succès mérité, tant les avantages du e-Learning sont multiples : efficacité et attractivité des formations digitales, souplesse, variété des formats, adaptabilité à tous les sujets… Des atouts qui profitent aux collaborateurs comme à l’entreprise. Mais attention, si le e-Learning est un outil formidable, il reste un outil : pour qu’un projet de formation digitale en entreprise tienne toutes ses promesses, il doit être bien préparé. Et pour cela, quelques questions sont essentielles…

Quel est l’objectif de la formation ?

À l’heure de se lancer dans un projet de e-Learning, l’entreprise peut poursuivre des objectifs très variés : former les collaborateurs à une nouvelle réglementation, accompagner l’évolution d’un métier ou le déploiement de nouveaux équipements, présenter un nouveau produit aux commerciaux, accompagner la transformation digitale de l’entreprise… Le Digital Learning peut relever tous ces défis. Mais le format et la pédagogie adoptés dépendront directement du sujet et des objectifs de la formation. « Dès les premières phases du projet, l’ingénieur pédagogique multimédia aide l’entreprise à exprimer ses besoins réels, à découvrir les formats les plus pertinents… Tout projet est nécessairement une co-construction et la question des objectifs doit se poser en premier » explique Vincent Gaillard, Ingénieur Pédagogique Multimédia chez ITycom.

Quel est le profil des apprenants ?

Tout comme les objectifs, le profil des apprenants doit être pris en compte en amont, pour adapter le contenu de la formation… et sa forme !

Ainsi, les contenus seront pensés selon le niveau de connaissance de la cible. Les pratiques digitales des futurs apprenants sont également prises en compte, pour définir une interface intuitive et attractive : l’expérience utilisateur (UX) et l’interface utilisateurs (UI) seront directement liées à la « Maturité Digitale » des utilisateurs.

Mais d’autres critères sont importants, tel l’âge moyen des apprenants. « Dans un processus de Gamification par exemple, nous nous adaptons aux références culturelles de la cible. L’état d’esprit, l’humour, les références culturelles évoluent. Par exemple, nous séduirons tant des millennials que des collaborateurs plus âgés avec des références adaptées en fonction des générations » détaille Vincent Gaillard.

Quel est le contexte de la formation ?

Pourquoi cette formation ? Est-elle imposée par une urgence réglementaire ou sécuritaire, accompagne-t-elle la stratégie de l’entreprise ou une demande des équipes ? Sera-t-elle accueillie avec plaisir ou hostilité ?

« Mon rôle est justement de faire en sorte que tout apprenant, quel que soit le contexte, prenne plaisir à suivre la formation. C’est toute la technicité du métier et un défi permanent » s’enthousiasme Vincent Gaillard. Selon le contexte, la formation misera sur l’aspect ludique de la Gamification ou du Serious Game, ou au contraire sur des formats plus « académiques » de validation de compétences ou la certification. La durée et les supports du programme de e-Lerning varieront également, entre modules courts sur mobile ou sessions longues sur ordinateur…

Quelles ressources sont disponibles ?

La formation relève-t-elle d’une transmission de compétences documentées dans l’entreprise, ou apporte-t-elle une connaissance nouvelle ? L’origine des contenus influence à la fois la formation et son déploiement. Ainsi la transmission de compétences peut s’appuyer sur le tutorat, quand l’acquisition de nouvelles connaissances doit impliquer le Top Management… « C’est encore une fois en collaboration que nous déterminons les principes et mécaniques de la formation », explique Vincent Gaillard. « Même quand les compétences existent dans l’entreprise et que les formateurs disposent d’une plateforme e-Learning (LMS : Learning Management System), l’expertise d’un professionnel de l’ingénierie pédagogique, reste essentielle ».

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